Le dojo est sorti de terre en octobre, dans la difficulté car le chemin est détrempé et les camions ne peuvent pas approcher le chantier. Tous les matériaux ont été déchargés sur la route et acheminés jusqu’au chantier à l’aide du Manitou.
Le procédé va continuer car nous sommes en pleine période de pluie et le terrain est maintenant complètement impraticable sans engin spécial (le Manitou).
La grue qui avait été acheminée sur le chantier a failli verser lors d’un transfert d’un côté à l’autre du dojo et n’a pu être sortie que grâce à l’intervention d’une pelleteuse. C’est dire combien les conditions de chantier sont compliquées.
Cependant, les deux principaux intervenants (le charpentier et le métallier / serrurier / vitrier) se sont engagés à livrer le dojo pour le 30 novembre et font ce qu’il faut pour y arriver. Le challenge semble compliqué mais je vois que les efforts sont faits pour ce faire.
Mais avec quelques rayons de soleil, même en chantier, le dojo dans son environnement est splendide et laisse entrevoir son potentiel.
J’ai hâte de recevoir les amis fin décembre et l’ensemble des yodan/godan de France Shotokan les 18 & 19 janvier et je m’y prépare. Les travaux d’aménagement de l’hébergement prennent davantage de temps que je ne pensais, et heureusement que j’ai un peu de temps pour m’y atteler.
Avec le retour des pluies, l’étang s’est rempli à grande vitesse et il sera à son maximum avant la fin du mois de novembre. C’est une consolation car sans compté les difficultés des ouvriers sur le chantier pour tenir le rythme, le dojo est inondé au point d’être une véritable piscine. Certains de mes bons amis m’ont même suggéré de changer mes plans et d’ouvrir une piscine…